ETOSHA : A tout Seigneur, tout honneur.




Sa 21 - Di 22 - Lu 23 - Ma 24/09/2013




Petit arrêt à Outjo, ville sympa : courses et connexion-internet à la délicieuse pâtisserie.



Etosha, « la terre blanche », s’étend sur près de 23 000 km² au nord de la Namibie (c’est la superficie de la Bretagne !). C’est l’une des plus grandes réserves animalières du monde qui abrite 114 espèces de mammifères et plus de 340 espèces d’oiseaux (on n’a pas compté, c’est le Petit Futé qui nous le dit !). 

Au centre du parc, le « pan », une mer asséchée depuis des millions d’années, une immense dépression à l’argile blanche qui ne se remplit d’eau qu’à la saison des pluies, (c’est-à-dire pas quand on y était). Et lorsque ce pan est vide (ce qui est le cas en ce moment !), les animaux vont se rafraichir auprès des différents points d’eau du parc, ce qui est fort pratique pour les admirer de près! Trente puits et points d’eau dans la partie autorisée aux voyageurs constituent des lieux de passage obligés pour un safari.

Le parc dispose de trois restcamps. Et nous y avons programmé quatre jours, pour aller à la rencontre des animaux cherchant à s’abreuver autour de ces points d’eau, les waterholes:

  • Okaukuejo et ses environs (à l’ouest du pan) : 2 jours ;
  • Halali et ses environs (au centre) : 1 jour ;
  • Namutoni et ses environs : 1 jour.






Une fois franchie la porte du parc, à la route directe et goudronnée, nous préférons emprunter une piste secondaire pour rejoindre le camp d'Okaukuejo… On peut rester une semaine à Etosha sans même voir la queue d’un… zèbre. C’est au petit bonheur la chance ! Eh bien, la chance nous sourit après quelques kilomètres… 


 Incroyable ! Sa majesté nous attend… Et pas un roi de pacotille : Démarche altière et mesurée, regard furtif vers les paparazzis… Et que je me vautre sur le sol, et que je prends la pose, et que je marque mon territoire, et que je m’installe sur la couche royale… 




 


 


Bientôt apparaît la favorite royale… Sûre de ses atouts, elle déploie ses charmes pour attirer l’attention du monarque… Et que je me pavane, et que je lance des œillades, et que je rase la voiture des Gauchet… 
 

 





 
 

Zèbres, impalas, girafes observent la scène. Il est vrai que quand un lion lève la tête ou bouge une patte (ou… autre chose), tout le monde se fige et regarde dans la même direction. Mais personne n’ose fredonner la chanson du Roi Lion : 
 
« Nobody knows the trouble I've seen ! »
 

 

 

 
Et derrière… les appareils-photos des paparazzis crépitent. N’est-ce pas sympa : se laisser ainsi approcher et faire tant d’efforts pour être photogéniques ? Bon ! Il faut parfois composer avec les caprices des stars !!! Elles ont une réputation à défendre...

Comme on ne veut pas s’immiscer dans la vie privée du couple, on décide de partir...


 

  



Et, tout à coup, cette nuit, comme si ça ne suffisait pas, c’est le roi lion qu’on entend rugir à deux pas de la tente. La terre ne tremble pas, mais c’est tout comme. Un grognement rauque qui semble venir d’outre-tombe et qui se propage à au moins cinq kilomètres à la ronde... et qui se répète, se répète...

NB : Il s'agit de plusieurs lions (au moins 2) et de lionnes (au moins 4) que nous avons vus au point d'eau de Ombika à Okaukuejo sur 3 jours... Les lionnes avaient tué une girafe et les lions ont eu un festin de rois !!! Mais difficile de réaliser une photo correcte à travers les branches... On les devine cependant... 







Entre Halali et Namutoni, une lionne seule a également traversé la piste et pris la direction de la plaine. Où allait-elle ?





Pratique : 
325 km de Kamanjab à Okaukuejo, avec pistes vers les points d'eau du parc. (Nous sommes comme d'hab partis à 7h). Long arrêt à Outjo : courses pour Etosha et excellente pâtisserie avec Wifi...

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