Je 26/09/13 et Ve
(matin) 27/09/2013
Nous sommes en pays Ovambo, une des plus importantes tribus du pays. On le reconnaît au fait que pratiquement tous les noms de lieux commencent par la lettre « O » : Otjiwarongo, Okahandja, Omaruru, Outjo et Okakarara sont les principaux, mais il y en a plein d’autres. Ce n’est pas facile de s’y retrouver.
Nous avons décidé de rallonger notre itinéraire à partir de Grootfontein et de passer par Otjituuo... On n'aime vraiment pas le bitume et ce seront nos dernières pistes. Là nous découvrons les bleds, les pistes encombrées (d'animaux !), le gros bourg d'Okakarara...
La région est aussi le paradis des phacochères et des singes... Mais, en dépit de leur poids, les premiers sont très rapides et très difficiles à photographier. Ne parlons pas des seconds (ce sont des babouins !)...
Le
phacochère fait partie de la famille des porcs sauvages et est donc un cousin
éloigné de notre sanglier européen mais avec un aspect physique assez particulier.
Son pelage général est brun-jaune à brun foncé. Il porte deux cornes relevées
vers le haut pour se défendre. Son ouïe et son odorat sont très développés. Le mâle
vit en solitaire mais la femelle vit avec ses petits.
Niché parmi les "Montagnes Omboroko" se trouve Okonjima, un nom Herero qui signifie «lieu des babouins » (Tiens ! Pourtant on vient voir de «gros chats » !!!). Okonjima est le siège de la Fondation Africat. Okonjima Nature Reserve s'étend sur plus de 22 000 ha. Ici les activités tournent autour de l'observation des félins (essentiellement guépards et léopards) et de leur réhabilitation dans le but de les relâcher dans la réserve.
La
majorité des guépards et des léopards du pays peuvent être trouvés sur
environ 7000 fermes exploitées commercialement. Ces grands carnivores,
tourmentent de temps en temps le bétail, qui erre sans protection dans la
brousse. En conséquence ils sont souvent considérés comme des
prédateurs par les fermiers et ils sont délibérément pris au piège et / ou
tués. AFRICAT a dû prendre un grand nombre de félins captifs et de carnivores dont
les autres établissements ne voulaient plus.
Depuis
l'an 2000, plus de mille guépards et
léopards ont ainsi été réintroduits dans le milieu naturel. Africat ne
conserve que les cas désespérés : grand âge du sujet, trop longue captivité,
ou impossibilité de chasser. C’est eux que nous avons vus.
Dans l’après-midi, nous allons à la rencontre de ces fauves… Le léopard a été suivi à partir d’une cachette d’observation… Les guépards sont dans un immense parc et nous les approchons de près…
Le guépard (cheetah en anglais) est d'apparence plus svelte que son cousin léopard. Il a de longues pattes fines taillées pour la course. Le guépard est fier de sa taille de guêpe, de son corps, élancé, svelte, athlétique, de ses longues pattes… Sa morphologie fait de lui un sprinter-né. Il détient le record de vitesse avec des pointes à plus de 100km/h qui font de lui l’animal terrestre le plus rapide. Mais son talon d’achille, c’est qu’il ne tient pas la distance... Il a sur les joues une ligne noire significative partant de l'œil vers la gueule.
Le léopard (ou panthère) chasse
essentiellement la nuit et il est capable de hisser une proie pesant jusqu’à
120 kg en haut d’un arbre.
A suivre : WINDHOEC : Et le vent t’emportera !
Pratique :
400 km. On s'est rallongé volontairement par les pistes. Départ à 7 h - Arrivée à Okonjima vers 14h30
400 km. On s'est rallongé volontairement par les pistes. Départ à 7 h - Arrivée à Okonjima vers 14h30
Okonjima : Chaque emplacement de camping est éloigné de tout, sans attrait.
La fondation fait probablement du bon travail, mais on s'est cru un peu à Thoiry, en mieux peut-être et en plus grand... Bon on a vu des guépards non "réinsérables" et un léopard un peu empatté... Mais c'est bien cher, même si dans le prix du camping est prévue la sortie (qu'on ne peut appeler "game drive") de 15h30 à 18h30... La "clinique" était vide lors de notre passage !!! PAS UN CHAT !!! En fait cela donne l'impression d'une "grosse machine" touristique, bien huilée... On regrette presque de ne pas avoir choisi une étape au Waterberg.
On comprend que certain(e)s aient envie de s'en faire de beaux manteaux mais ils sont tellement plus beaux dans leur milieu naturel
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