Vers MARIENTAL : Une Bagatelle !!!




Di 01/09/2013



 

 











Ils sont fous ces Namibiens !
·  D’abord « ils » roulent à gauche… Et, pour nous, tout est inversé bien sûr ! Et hop ! un petit coup d'essuie-glace pour signaler qu’on change de direction ! Mais pas trop d’importance : les intersections sont rares ; c’est souvent tout droit… Les quelques voitures que nous croisons sont principalement celles des touristes. Oh non ! On oubliait : il y a le transport en commun local : un homme, la carriole et 2, 3, voire 4 ânes (chez nous, c’est des « chevaux-vapeur ») !



·  Ensuite « ils » parlent normalement anglais, mais l'oshivambo est la langue la plus utilisée. Au total, vingt langues différentes ! L’anglais, l’allemand, l'afrikaans et même le portugais… ainsi que de nombreuses langues locales, dont les fameuses langues à clics des Bochimans que nous côtoyons justement ! On pense que c'est pour les besoins de la chasse qu'ils ont gardé ce type de syllabes, obtenues en claquant de différentes façons la langue contre le palais. Ces clics ressemblent plus à un craquement de branchages qu'à un langage humain, et le gibier se méfie moins. Nous, par contre, on ne saisit pas trop…

Le voyage s’est déroulé au mieux… Nous étions attendus à 6h30 ce matin à l’aéroport Hosea Kutako à 40 km de Windhoek et avons été présentés à Assurancetourix déjà fin prêt. Quelques petits conseils pour que nous fassions bon ménage pendant 4 semaines. Et en route ! Mais, avant de quitter la capitale, nous avons effectué différents pleins : plein de N$ (dollars namibiens, la monnaie locale), plein de gas-oil, plein de bouffe ! 

Et maintenant nous allons vérifier si « les dieux sont tombés sur la tête ! »… Cap au sud-est, vers le Kalahari ! D’abord sur le bitume de la B1, le tared road, (histoire de se faire la main avec ce damné levier de vitesse à gauche !), puis sur la piste, le gravel-road, (en fait, le « ripio » de Patagonie). La terre se fait ocre. Nous sommes déjà totalement dépaysés.

Les Républicains sociaux, ces tout petits oiseaux africains, construisent de véritables immeubles collectifs dans les arbres qu'ils occupent aux côtés d'autres espèces d'oiseaux, de reptiles et de petits mammifères qui se comportent en squatters. Les nids atteignent jusqu’à 5 m ; le plus gros a même une longueur de 11 m, une largeur de 6 m et une hauteur de 1 m, soit un volume de 66 m3. Jusqu'à 300 individus peuvent ainsi se côtoyer. La vie en HLM, quoi ! Y'en a même qui sont "branchés" !!! 
 







Deux déserts couvrent les deux tiers du pays : le Kalahari à l'est et au sud-est, le Namib à l'ouest, séparés au centre par un plateau situé à une altitude moyenne de 1000 m. Bien que qualifié de désert, le Kalahari est davantage un semi-désert, car il peut recevoir plus de 500 mm de pluie en une année, mais presque rien l’année suivante, comme en 2013 par exemple. Il s'y développe une végétation broussailleuse. 
On est émerveillé par nos premières rencontres… Une outarde kori, un steenbok, un oryx, deux springboks, et un autour (rapace).


 

 

 


Nous logeons près de Mariental, dans un campsite nommé Bagatelle. Un campsite ! Ha ! Ha ! Ha ! A leur âge, les Gauchet se remettent à camper, à plus de 9000 km de chez eux… Ils sont fous ces Bretons !... Pour une fois qu'on ne joue pas les romanos avec nos sacs sur le dos, on vire allègrement dans la catégorie « gens du voyage » ! 


  Et c’est un merveilleux campsite sur lequel nous posons nos pneus, juste en face de dunes magiques au coucher du soleil. Et quel coucher de soleil ! Oui ! Et à couper le souffle sur les dunes ocre du désert du Kalahari. Cette couleur provient d’un minerai de fer, l’hématite, caractéristique des zones arides très chaudes. On reparlera de l’hématite… C’est aussi ce sable spécial qui, charrié jusqu’à l’océan Atlantique par la rivière Orange au sud du pays, puis remonté par le courant de Benguela sur la côte namibienne, donnerait leur couleur aux dunes de SossusvleiOn reparlera aussi de ces dunes ! Les paysages sont de toute beauté et le charme opère tout de suite.


Et après tout cela : on « braii » ! Le barbecue des Afrikaners… L’est pas belle la vie ?



 Puis au lit, dans notre hôtel « 1000 étoiles »… Une première nuit sous la voie lactée somptueuse dans le désert d’Afrique.



 





Pratique
Arrivée à l'heure prévue à l'aéroport (6h30). Change de nos €uros (3 bureaux). Route vers le centre.
Prise en main du véhicule et explications détaillées...

Grosses courses (un dimanche matin dans un grand supermarché sur Independencia) - Aucun alcool (bière, vin) n'est vendu le dimanche. 

280 km au total. Départ de Windhoek vers 11h30 - Arrivée à 16h30 après de nombreux arrêts...

Campsite Bagatelle Kalahari Game Ranch : super, dans les dunes, avec douche et WC individuels. Emplacements peu nombreux et très espacés. Seulement une autre voiture... Balade...
Seul petit ennui : c'était notre premier montage (pas difficile) et pliage de tente (un peu plus long les premières fois) et il faisait très froid le matin !



3 commentaires:

  1. Le nid, j'ai cru en le voyant que c'était un buffle qui s'était "égaré" là haut et qu'il n'avait pas trouvé la sortie !!!!
    Bernadette

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  2. Je crois qu’il y a un problème : on nous annonce conduite à gauche, et sur la 1ère photo, le « bus » local est à droite, et sur la 2ème, il y a une bête de travers. Sans doute lui a-t-on donné un reste de breuvage tout droit venu d’Europe…
    Pour le ravitaillement, vous avez dû oublier quelque chose de primordial vu les prémices du voyage, et le fait que vous allez dans une région où l’eau ne se trouve pas trop souvent.
    Geneviève

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  3. Croyez-vous que l'on puisse imaginer un voyage sans 2 éléments primordiaux pour DagObélix, à savoir le boire et le manger ??? L'eau est ici potable presque partout... Mais on s'en dispense, puisqu'il existe d'excellents vins sud-africains... et que la viande est à tomber à genoux...

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