Vers GRASHOEK : Camp San : Les dieux sont tombés sur la tête

Me 25/09/2013


Un dernier tour de waterholes, avant de quitter ces lieux enchanteurs. 


A Tsumeb, petit arrêt-connexion Internet. 

Et nous allons retrouver le Kalahari et les Bochimans. La piste est bien sableuse, mais le pilote aime !







Ils ne représentent seulement que deux pour cent de la population actuelle de la Namibie, pourtant les Sans (ou Bushmans) sont les véritables descendants des premiers habitants de ces contrées désertiques de l’Afrique australe où ils résident depuis au moins 20 000 ans. Et même si ils ne vivent plus essentiellement de la cueillette et de la chasse, rendre visite à ces communautés est l'occasion de découvrir ce que fut un temps la manière de subsister de l'ensemble de l'humanité.

Les Sans se distinguent des autres peuples d'Afrique australe par leur petite taille : 1,55 m environ, (Ben oui ! Maguy ! Tout est relatif : ici tu appartiens au monde des Grands !). Ils ont une peau claire et ridée, des cheveux très crépus, des pommettes saillantes et des yeux en amande. Leur visage fin et leurs traits ont troublé les ethnologues, mais leur origine demeure inexpliquée, tout comme la stéatopygie chez les femmes (On en apprend des choses : c’est le terme scientifique pour le développement des fesses), due à une accumulation de graisse, qui sert de réserve en cas de disette... Pratique, mais pas super joli, quand même…


Seuls quelque 2000 Bochimans conservent aujourd’hui, comme le héros des « Dieux sont tombés sur la tête », leur mode de vie ancestral, au sein du désert du Kalahari, dans l’est du pays. Ils ne possèdent que ce qu’ils peuvent transporter, utilisent des pointes de flèches empoisonnées pour chasser, et transportent l’eau dans des œufs d’autruche vides…

Dans une tribu isolée de Sans du Kalahari, sans contact avec la « civilisation », se produit « un évènement rarissime » : un couple d’intrépides Gaulois débarque à l’improviste… Imaginez DaGo affublé de ce magnifique string !!! Quelle sensation au Petit Havre !

















Seul problème pour nous : nous sommes arrivés en début d’après-midi et le camp était quasiment vide… Aucune certitude de rencontrer plus de Bushmans, même le soir… Alors, un peu déçus, nous sommes repartis… délaissant le campsite et ses commodités.



 



Nous avons gagné Roy Camp, à une cinquante de kilomètres de Grootfontein, un campsite super…

Pratique
400 km dans la journée. Départ de Namutoni - Arrêt à Tsumeb, puis longue piste un peu monotone vers Groshoek. Le dépliant (sur Internet) annonçait qu'on n'avait pas à retenir, mais le camp était quasiment vide à notre arrivée. Nous sommes allés jusqu'au Roy Camp pour 18 h !
Roy Camp : Camp très agréable, près de la réception (avec même des pelouses !). Bar. Emplacements libres. Sanitaires collectifs, mais très bien agencés.

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