Ve 20/09/2013
Nous revenons vers Opuwo... que nous avions traversé à l'aller... Le long du trajet matinal, la nature reprend facilement ses droits... Nous dérangeons quelques antilopes, les impalas à face noire !
« Opuwo », en herero, signifie « fin ». Finie la vie organisée, finis
les grands domaines, finies les clôtures, finis les 4x4 rutilants ! Ici
c’est le foutoir ! Le spectacle est dans la rue ! L’Afrique, quoi !
C’est une ville animée, étrange
amalgame entre bâtiments modernes et habitats traditionnels. Tous les groupes
ethniques, Hereros et Himbas notamment, semblent s’y être donné rendez-vous.
Le
Kaokoland est peuplé principalement par les Himbas et les Hereros qui sont en
fait de la même ethnie, mais les Himbas ont refusé la conversion au
christianisme et continuent à vivre selon leur mode de vie semi-nomade
ancestral. Les Hereros christianisés ont vite considéré les Himbas comme
inférieurs.
Les Hereros ladies sont ces femmes aux coiffes et robes
coloniales si élégantes et particulières. Les missionnaires ont appris la
couture aux femmes hereros. Celles-ci se sont bientôt vêtues de longues robes
et chapeaux de style victorien appelés « Hererotracht ». Elles sont
un des symboles de la Namibie et portent fièrement leur épais et magnifique
ensemble, même les jours de plein soleil.
Les Himbas sont aussi présents.
Et l'ensemble constitue un méli-mélo très coloré...
Dago partage des oeufs durs avec des gamins...
Opuwo est un arrêt pratique pour faire le plein d’essence et de
provisions, dans l’un ou l’autre des deux « supermarchés’’. Nous limitons nos achats au retour à cause de la barrière vétérinaire : aucun produit frais du Nord vers le Sud... Mais no problem ! Même pas le coffre à ouvrir !!!
Et la route reprend avec toujours une circulation très dense !
Nous faisons les courses à Kamanjab et rejoignons notre campsite, Rustig Toko Lodge, sa piscine près du lodge et son petit braii sur le camp, très éloigné... (Y'aurait pas eu mieux pour déclencher un incendie dans la savane ! On en a pris conscience après... Mais quelle idée de placer ainsi le braii !)
A suivre : ETOSHA : A tout Seigneur, tout honneur.
445 km - Départ à 7h - Arrivée au Rustig Toko Lodge à 16 h
Si c'était à refaire : nous ne prendrions pas ce campsite :
- on passe près de la piste d'accès en allant à Kamanjab (8km plus loin), mais certaines courses de produits frais ne peuvent être effectuées à Opuwo, donc il est nécessaire (semble-t-il) d'aller à Kamanjab, et donc de revenir, soit 16 km.
- La réception du campsite est à une vingtaine de kilomètres de l'embranchement... et ensuite le camp lui-même est éloigné de 4 à 5 km de la réception.. et il faut ensuite revenir, soit 45 km environ...
- Le site, à notre avis, n'a pas d'intérêt particulier...
J'ai vu une série de reportages sur la Namibie à la télé il y a peu : il faut jusqu'à 9 m de tissu aux femmes Héréro pour confectionner leur robe et la coiffure en forme de cornes qui va avec... et pas question pour elles de s'habiller autrement ! Pas évident que la tenue des Himbas soit plus légère d'ailleurs.........
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