Vers AUS : Mince alors ! On ferait bien une cure !

Me 04/09/2013

Lever aux aurores ! Nous rejoignons le point de vue sur le Canyon (ben oui ! on a oublié hier soir notre grill!!!) avec une luminosité toute particulière le matin… et nous dégustons le p’tit déj’ toujours dans ce cadre enchanteur ! On a adopté les habitudes alimentaires locales : le Rusk, un biscuit bien consistant.








 De Hobas, deux options s'offrent à nous : remonter pour rejoindre la grand-route, la B4, ou contourner le Canyon par le sud, en longeant le Fleuve Orange qui est la frontière naturelle avec l'Afrique du Sud. Comme on n'est pas venu ici pour rouler sur « autoroute », on part direction plein sud. Les paysages sont superbes.

 

 

  

"Certains croient prendre leur envol alors qu’ils ne font que battre de l’aile !"... Encore une façon de faire l'autruche ! Il ne faut pas se leurrer : Ma pauvre, tu ne parviendras pas à décoller, même avec une course d'élan à 70 km/h !

Les rares habitants de la région sont les Namas. Pendant des milliers d'années, ils ont conservé une vie pastorale, gardant des troupeaux de chèvres et de moutons, rassemblant du bois pour le feu et récoltant du miel. Aujourd’hui beaucoup sont employés dans les fermes commerciales... Pour ce peuple, la terre et les objets sont la propriété de tous. Hum ! Hum ! A nous d’être sur nos gardes ! D’ici qu’on capture Assurancetourix !

 

  
Une oasis apparaît dans le flou de l'horizon : C'est la station thermale d'Ai-Ais, avec ses eaux chaudes riches en fluor, sulfate et chlorure. Les Namas avaient, paraît-il, l’habitude de s’y baigner en raison de leurs bienfaits pour le corps, notamment pour les rhumatismes. Alors, vu l’état des « vieux », une baignade « sulfureuse » s’impose…

 

 

 

Tout au sud, au milieu : c’est l’Orange, la frontière avec l’Afrique du Sud, le point le plus « méridional » de notre séjour… Nous empruntons une piste merveilleuse... (avec une surveillance rapprochée !)

 

Les babouins

  

L'anhinga, envergure 115 cm

Les canards du Cap, sans doute...

 

  Après la frontière, on file vers le nord. Alors « tant pis pour le Sud ! C´était pourtant bien ». Il fait chaud. Nous commençons à longer la Sperrgebiet. Les déserts du sud de la Namibie étincellent au soleil : ils recèlent en effet des millions de carats des diamants. 

La majeure partie de la région a été surnommée « Sperrgebiet », zone interdite d’environ 26 000 km². Rosh Pinah est une ville dortoir pour les ouvriers.

  

Nous voilà partis sur une longue ligne droite où nous doublons des camions de fret ou de minerais. A l’ouest, la clôture et les interdictions de pénétrer (c’est pourtant pas l’envie qui nous manque !), à gauche le désert de cailloux (moins intéressants ceux-là !).

Et notre tour du Fish River Canyon se termine en arrivant à notre campsite, situé tout près de Aus : Klein Aus Vista, en limite du Parc du Namib Naukluft. Et pour terminer cette belle journée : une cervoise, la Windhoek Lager, en admirant le coucher de soleil.

 ♫ Boire une petite cervoise c'est agréaaaaaable ! ♪

A suivre : Vers LUDERITZ : Y’a pas d’quoi monter sur ses grands chevaux... 

Pratique : 
Au total 440 km !!! avec toute une partie fabuleuse !
Nous étions sur le site Fish River Canyon à 7h45 !!! (Lever de soleil et petit déj)
Nous sommes partis vers Ai-Ais vers 8h30 - Bain dans les sources chaudes entre 10 et 11h... (Bien indiquer à l'entrée que l'on ne reste pas...) La piscine extérieure est juste à gauche après l'entrée... Autrement piscine intérieure où on s'est trouvé, mais on ne s'est si c'est normal !!!
Ensuite pistes magnifiques, mais peu roulantes, vers Aussenkerh (C37), puis sur la C13 le long de l'Orange... Plein d'arrêts bien sûr. Nous étions à la frontière Afrique du Sud vers 15h. Route asphaltée après Rosh Pinah pour les 150 derniers kilomètres que l'on peut avaler très vite...
Arrivée au Campsite Klein Aus Vista vers 17h. Paysage grandiose. Sanitaires communs. Le camp est un peu éloigné du bâtiment principal (bar, restaurant, wifi). Nombreuses balades possibles. Nous avons eu beaucoup, beaucoup de vent les deux nuits de notre séjour.